Dimanche 10 avril se tiendra le 1er tour de l’élection présidentielle, avant que les 12 et 19 juin se tienne l’élection législative. Cette échéance importante intervient à la fin du quinquennat antisocial de Macron et de ses gouvernements.
Chacun d’entre nous mesure donc l’enjeu de ces élections, tant les attaques contre le monde du travail ont été violentes. Durant ces 5 ans, le « président des riches » n’a eu de cesse de poursuivre et amplifier les politiques mises en œuvre par les précédents gouvernements, en ayant comme seule boussole, la préservation des intérêts d’une minorité d’ultra-riches.
Chacun d’entre nous garde en tête la répression sanglante du mouvement des gilets jaunes, la gestion désastreuse de la pandémie de COVID, les conflits d’intérêts permanents avec les affaires Benalla, Blackrock, Mckinsey, la réforme des retraites par points, les réformes Blanquer, la loi de transformation de la Fonction Publique, la fermeture de dizaines de trésoreries, de bureaux de poste, de centres de Sécurité Sociale, l’abandon de nos industries, les lois sécuritaires, l’annonce de la fermeture de la Centrale de Gardanne. Ces gouvernements sont même allés jusqu’à fermer 5700 lits d’hôpitaux en pleine épidémie mondiale.
Et c’est maintenant la guerre qui leur sert d’argument pour préparer les populations à l’austérité et la pénurie, tout en laissant libre court aux spéculations des profiteurs de guerre. Cette guerre est une nouvelle fois, une guerre de capitalistes, où les populations sont sacrifiées sur l’autel des intérêts impérialistes. Aucune « union sacrée » ne justifiera la destruction de nos conquêtes sociales.
A chaque fois, dans notre département, la CGT a porté la contestation par l’action, pour permettre aux travailleurs d’envisager autre chose que la fatalité ou la résignation. Car les moyens existent pour répondre aux besoins des salariés, des retraités, des privés d’emploi et, plus largement, des populations. Les dividendes et les centaines de milliards qui ruissèlent chaque année sur les têtes du patronat en attestent.
Dans cette bataille, il nous faut aussi lutter sans relâche contre les idées d’extrême droite qui infusent dans notre société. Car, comme toujours, la classe dominante, soucieuse de préserver ses intérêts, se montre prête à tout, y compris à jouer la carte de l’extrême droite pour diviser les travailleurs et installer la peur chez ceux qui oseraient relever la tête. Il n’y a point de salut pour les travailleurs de ce côté-là. C’est ce que nous avons exprimé lors de notre manifestation régionale le 18 mars dernier à Nice.