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Après les 19 et 22 mars, nous poursuivons la mobilisation pour exiger la reconnaissance que nous méritons !

La CGT Educ’Action dénonce l’invisibilisation qui tend à minimiser le rôle des assistantes sociales de l’Éducation nationale dans l’accompagnement des élèves, des étudiants et des personnels.

Pilier souvent méconnu les assistantes sociales de l’Éducation nationale sont de petites mains qui agissent dans l’ombre mais restent essentielles dans le soutien aux élèves, étudiants et personnels en difficulté.

Notre action va au-delà du simple soutien psychosocial.

Notre engagement et notre travail sont trop souvent relégués à l’arrière-plan.

Nos revendications sont ignorées et nos conditions de travail négligées.

La transformation que subit le travail social, sous l’impulsion de la libéralisation des politiques publiques et la montée en puissance de la gestion managériale des ressources humaines, a conduit, au nom de l’efficacité et de l’évaluation des dispositifs, à la mise en concurrence des services et des personnels. Cette gestion produit également une transformation des tâches et de l’organisation du travail au sein même des services.

Les effectifs dans l’académie d’Aix-Marseille sont sans appel :

11 personnels sociaux titulaires affecté·es au CROUS pour 120 465 étudiant·es, soit 1 ASS pour 10951 étudiant·es

3 personnels sociaux titulaires affectées au Service Social des Personnels pour 63 013 personnels, soit 1 ASS pour 21 004 personnels

134 personnels sociaux titulaires affecté·es en Service Social en Faveur des Eleves pour 250 836 élèves dans le 2nd degré, soit 1 ASS pour 1871 élèves.

Ce ratio académique pour les personnels sociaux en SSFE est similaire au ratio national (3 200 assistant·es de service social pour près de 6 000000 d’élèves, soit 1 ASS pour 1875 élèves !). Le ministère (DEGESCO) et le rectorat d’Aix-Marseille estime donc que notre académie est dans « la norme » en termes de Système de Répartition des Emplois.

En termes de prise en compte des besoins des élèves et des équipes, est-on aussi « dans la norme » ?

Et comment intervenir dans le 1er degré sans la création d’un service social spécifique avec des créations postes en conséquence ?

Il est urgent de rompre le silence assourdissant qui plane sur la profession d’assistante sociale à l’Éducation nationale et dans la Fonction publique et rendre à Gabriel Attal, Stanislas Guerini et Nicole Belloubet la cape d’invisibilité dont leurs prédécesseurs et eux-mêmes nous affublent depuis trop longtemps.

Le 4 avril mobilisation à Marseille : Rassemblement à 9h30 angle Canebière-Saint Ferreol et 10h30 manifestation Place Félix Baret 13006 (Préfecture)